braspen
@aspen bundy

(outfit) Lorsque Brionny Thorns voulait diner dans un cadre calme mais inspirant, elle préférait toujours le yacht à l’immensité de sa maison. Allez savoir, c’était soit dans les souvenirs douloureux de la baie, soit dans la solitude écrasante de la demeure… quelque chose dans le clapotis de l’eau contre la paroi immaculée du navire qui l’apaisait. Grâce à Adrienne Moran, elle connaissait une agence de traiteur qui se chargeait du service, il suffisait de les appeler quelques heures à l’avance et d’être capable de faire un chèque pour qu’ils débarquent. Service réduit ce soir, un serveur et un cuisinier, ils avaient apporté de quoi manger et boire pour elle et le convive. Pour ce qui était de sortir du port, Brionny savait faire, elle détenait son permis de bateau depuis des années et pilotait bien mieux cet énorme bolide que sa voiture, mais ce n’était pas obligatoire, tout dépendrait de l’humeur d’Aspen Bundy. Et de son courage. Parce qu’elle savait ce qu’on disait d’elle, et qu’il n’était pas recommandé de rester seul de nuit, au milieu de la baie à des kilomètres de la côte en sa seule présence. Fuck you. Le fantôme de William rodait sans doute dans les profondeurs, quelque part.

La nuit tombait à peine lorsque la silhouette de Bundy se dessina sur la marina, Brionny lui fit un signe lorsqu’il arriva en sa direction sur le ponton et lui indiqua le passage pour la rejoindre, sur le bateau. « La nouvelle star de Greenwich, » railla-t-elle, un sourire enjôleur sur ses lèvres alors qu’elle s’approchait pour le saluer d’une bise mondaine sur la joue. Ils pouvaient bien se formaliser de ce genre de conneries vue ce qu’ils avaient fait ensemble, c’était même le moindre des artifices. « Comment tu vas, Bundy ? » lui demanda-t-elle, l’enjoignant à la suivre sur le pont afin de prendre place sur une des confortables banquettes, une belle bouteille de champagne fraîchement débouchonnée dans un seau de glaçon les y attendant. La vraie richesse, celle qu'Aspen convoitait tant, c'était bien celle-ci, si naturelle qu'elle aurait pu en donner le tournis à n'importe qui. Brionny était riche sans effort, ou presque, c'était l'impression qu'elle donnait.

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a handful of dream dust fir my pirate

(( outif )) Allez savoir comment Bundy se retrouve dans sa voiture à se diriger vers les quais pour y rejoindre une jolie jeune femme à la réputation salit par les scandales précédents de sa vie, malgré les protestations de sa mère, joignant à ses mots des responsabilités d’avantage important que de batifoler avec une femme ayant probablement assassinée son mari en mer. Mais Bundy est têtu, quand il a décidé ou quand il veut quelque chose, difficile de lui faire penser à autre chose, il est comme ça. Bref.

Après des échanges avec cette dite jeune femme qu’il a déjà fréquenté pour des dessins peu habituelles dans le monde des riches, Bundy à décidé de la rejoindre sur le yatch, faisant bien fit des rumeurs à son sujet, ou au sujet de son défunt mari. Puis, si elle essaye quoi que ce soit contre lui, elle se retrouve avec la tribu Bundy sur le dos, ce qu’il lui déconseille.

Arrivant devant les quais, il laisse sa voiture non loin ,sortant en claquant la portière, il remet machinalement sa veste en place en tirant sur les deux revers, venant également remettre ses manches avec un sourire en quoi, se dirigeant vers Bee apparaissant au pied du bateau. Sourire carnassier, il s’approche d’un pas.

Une fois à sa hauteur, il échange la bise bref, avant de ricaner. La star de Greenwich. je t’avais pas dit que je voulais renverser et prendre la place des Rhodes ? ajouta t-il davantage moqueur.

L’une des familles dorées de la ville est tombée de par les manigances du géniteur de la fortune, de quoi bien faire rire le brun. Suivant le mouvement de son hôte, il s’installe sur la banquette, faisant en sorte de lui faire face, la détaillant des yeux un bref instant. alors, pour quel raisons m’as-tu invité ce soir ? pour mon agréable compagnie ou pour mes services ?

Elle sait, il sait, ils savent l’un comme l’autre de quoi le brun veut-il parler, parce que lui et Bee ce sont rencontrée pour des choses peu jolies au sujet de la jeune femme. les choses vont pour le mieux, la chute des Rhodes augmentent la popularité du casino, les gens de greenwich sont comme des moutons, ils se tournent vers mieux dès qu’ils le peuvent. C'est pathétique. et toi ? Comment te portes-tu ?

Retourne la question Aspen venant prendre à son tour une coupe de champagne qu’il vient porter à ses lèvres. Ses yeux regardent autour de lui brièvement. La luxure du lieu pourrait lui donner le tournis, mais maintenant, il nage dans cet univers, univers durement acquis.

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Plaisir de sa compagnie ou service, hein ? Elle retient un rictus et le jauge du regard, s’appuyant contre le dossier de la banquette avec un sérieux, installée bien droite comme on le lui a appris toute sa vie. Le serveur apparaît comme une ombre pour verser le champagne dans les coupes, il est professionnel et ne se fait même pas remarquer, de toute façon les bourges comme Brionny ne prêtent attention à leur travail que lorsqu’il est mal fait. « Pour me distraire, » souffle-t-elle, volontiers évasive, l'ombre d'un sourire apparaissant sur ses lèvres. Plutôt crever que d’admettre que c’est la curiosité qui a motivé son invitation, quelque peu intriguée – si ce n’est émoustillée – par les avances peu dissimulées du quarantenaire. Bundy serait son style s’il n’arborait pas les traits des parvenus… (et si elle ne doutait pas du fait qu’il soit millionnaire, et c’était le minimum en ce qui la concernait).

« Les Rhodes sont loin d’être finis, » fait-elle, haussant les épaules, amusée mais finalement peu émue par le remue-ménage en cours à Greenwich. Elle déteste ce que représente les Rhodes puisque sa famille à elle représente exactement la même chose… et que Brionny hait tout ce qui ressemble à sa propre famille. Cependant, elle demeure lucide, il n’y a que les personnes comme Aspen Bundy ou Cezar Oltean ou Helm Adler, des pièces rapportées sur les beaux tableaux de famille, qui peuvent disparaître du paysage aussi vite qu’ils sont apparus. Mais les héritiers, eux, le sang, la dynastie construite sur des générations, ne s’éteint pas si facilement. « Bientôt tout le monde se battra à nouveau pour leurs faveurs, c’est comme ça que ça marche, » malheureusement ou heureusement pour elle. Qui sait.

« J’me posais une question, » elle croise les jambes sous la table et porte sa coupe de champagne pour y tremper délicatement ses lèvres brillantes, savourer les bulles qui viennent éclater à la surface en crépitement brut. Elle a éludé la question sur elle, comment se porte-t-elle, avec l'habitude de celles qui savent que ce n'est qu'une formalité puisque tout le monde s'en tape, de comment elle va, n'est-ce pas ? « Tu n’es pas marié ? » le regard divague vers la main gauche de Bundy, là où devrait se situer une alliance. C’est autour du cou que Brionny porte la sienne, au bout d’une fine chaîne en or, dissimulée sous le tissu noir de son haut, pour autant l’onéreuse bague de fiançailles trône, elle, comme un symbole. Elle sait que personne n’y croit mais ça ne lui importe pas, à Bee, il n’y a que pour elle qu’elle le fait, et il n’y a que pour elle que ça doit vouloir dire quelque chose.

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(( outif )) Droite, gauche, la jeune femme, ce qui l’entoure, il observe absolument tout ce qu’il y a sur le bâteau. Parce que de part son “métier” sous-marin, le brun est un habitué aux regards multipliés et surtout très discrets sur ce qui l’entoure, parce que même si c’est Bee, on ne sait jamais de ce qui pourrait bien se cacher ici et ce qui pourrait être intéressant, bien que notre voleur ne se trempe pas à voler une demoiselle qui en connait un peu trop à son sujet et avec laquelle il a travaillé. Puis, un bref petit coup d'œil sur le serveur qui remplit les coupes de champagnes. Contrairement à son interlocutrice, le brun accorde un regard plus long sur cet homme de service, parce que lui, il ne vient pas de cette richesse à foison. Il a un minimum d’humanité pour ses personnes qui se démènent pour vivre et pour d'autres survivre.

Bref, d’un air presque las, il repose ses grands yeux noisettes sur la jeune femme qui lui informe que l’ascension des Rhodes est encore loin, faisant sourire narquoisement le voleur qui lui jette un regard presque acéré et surtout moqueur. est-ce que j’ai dis qu’ils étaient fini ? non, mais si cette broutille dans leurs histoires m’apporte du bon, je ne vais pas cracher dessus. Ajuste alors le jeune homme sur le commentaire de cette dernière. Aspen se contre fout totalement de ce que devient la famille Rhodes, à ses yeux, l’ensemble de cette famille est aussi inexistant qu’un grain de sable dans son univers. Même s’ils font des proies relativement alléchantes pour leurs affaires, il doit s’y pencher.

Trempant ses lèvres dans le liquide doré, il manque de s’étouffer à la question de Brionny. En quoi cela peut bien intéresser celle-ci, qu'il soit marié ou non ? Haussant un sourcil en tournant la tête brièvement dans sa direction, il l’observe un instant avant de lâcher un nouveau ricanement. Crois-tu que j’ai du temps à perdre avec ce genre de chose ? je préfère davantage crever que finir marié. et Aspen le pense sincèrement. Il ne veut pas se marier, ça ne l’intéresse pas. Et il faut dire que c’est compréhensible ; dans sa famille tout ce qui se rapporte à l’amour, ou bien l’union, c’est un sujet inexistant et ridicule. Puis, ça pourrait mettre en péril ses affaires, hors de questions.

C’est une question bien étrange, serais-tu une candidate pour devenir Madame Bundy ? De nouveau, son ton est moqueur et sarcastique, il sait évidemment que c’est faux, qu’aux yeux de Bee, il est encore trop pauvre. Même si je doute que tu acceptes de t’afficher avec… un nouveau riche de mon genre. Appuyant sur le dernier mot, Aspen sait que ses dits nouveaux riches ne sont pas bien vu et encore moins dans une ville telle que Greenwich.